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Toujours plus nouveau! Ceux et celles que ça intéresse peuvent télécharger les articles paru du 23 au 31 août concernant ce dossier dans les deux quotidiens de Québec. Étant donné l'ampleur de la revue de presse, nous l'avons divisée en trois dossiers:
- les articles de nouvelles (un pdf de 4,2 Mo)
- les chroniques et éditoriaux (un pdf de 3,6 Mo)
- les lettres ouvertes (un pdf de 2,9 Mo).
Notre communiqué :
Îlot Berthelot : La mairesse fait de la petite politique
Québec, 23 août 2006 - Les commentaires désobligeants et mal-informés de la mairesse de Québec, Mme Andrée Boucher, dans les quotidiens de ce matin ont fait bondir les membres du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste et de la Coopérative l’Escalier. « La mairesse ne connaît rien à la Coopérative l’Escalier et n’en a jamais rencontré les membres, s’insurge Véronique Laflamme du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, comment peut-elle se permettre de les insulter publiquement ? Il est clair que Mme Boucher fait de la petite politique et se sert de la coopérative pour attaquer Mme Bourget, c’est bas et méprisant. »
Contrairement à ce que laisse sous-entendre la mairesse, le projet de la Coopérative l’Escalier répond à des besoins locaux importants. En effet, selon les dernières données disponibles, 1 160 ménages du quartier Saint-Jean-Baptiste consacrent plus de 50% de leurs revenus à se loger et ont un urgent besoin de logement social. « Les locataires ont le droit de se loger à bon prix dans leur quartier, ce n’est pas aux politiciens de décider où ils iront habiter, le projet de la Coopérative d’habitation l’Escalier va permettre à des familles modestes de rester dans le quartier malgré la gentrification » a rajouté Mme Laflamme. « Personne n’a de revenus extravagant dans la Coopérative, révèle Mme Laflamme, en fait la moyenne des revenus des ménages actuellement membres de la Coopérative se situe en-deça de 25 000$. La mairesse monte en épingle un exemple exceptionnel et rarissime. »
« Je ne vois pas ce qu’il y a de mal à utiliser les programmes gouvernementaux existants pour faire ce pour quoi ils ont été conçus : réaliser du logement social, poursuit Mme Laflamme qui souligne que l’ampleur de la contribution de la Ville est liée à la dificulté du site sur lequel elle se développe (contamination, présence de pyrite dans le sol, exigences urbanistique liées à son emplacement, etc,…). Comme la démolition de plusieurs milliers d’unités de logements du secteur a été effectuée avec des deniers publics, ce n’est qu’un juste retour des choses que le dernier terrain vacant du coin revienne à une coopérative.
« Il n’y a pas de petits fûtés dans le projet de l’Escalier, seulement des ménages ordinaires recrutés par le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste suite à la publication d’articles dans le journal de quartier » ajoute-elle. Loin d’être un club sélect, la Coopérative est une organisation démocratique qui se réunit une fois par mois et qui sélectionne elle-même ses membres selon des critères rigoureux, incluant les besoins économiques et d’espace.
« Indépendamment de ce que peut penser la mairesse, ce que nous retenons surtout c’est une belle victoire pour le quartier », explique-t-elle. Le terrain de l’Îlot Berthelot fait l’objet de luttes depuis plus de 25 ans et est au cœur de l’action du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, un organisme communautaire autonome parmi les plus critiques de l’ancienne administration municipale qui, rappelons-le, voulait faire des condos sur ce terrain (nécessitant un investissement public de 1 million). « La Coop l’Escalier n’a jamais été un projet de l’administration l’Allier, il a fallu se battre pied à pied pour les forcer à prendre une orientation sociale dans ce dossier », rappelle finalement Véronique Laflamme.
C’est la large mobilisation du milieu autour des revendications du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste qui a rendu possible la victoire de l’Ilot Berthelot. L’appui des groupes communautaires du quartier, du Conseil de quartier, de l’Association des gens d’affaires du Faubourg et des élues avait finalement fait plier la Ville. On se rappelle que l’annonce et la promesse de la cession du terrain à la Coopérative d’habitation a été faite le 21 avril 2005.