- Accueil
- À Propos
- Journal l'Infobourg
- Campagnes
- Rue Saint-Jean
- Urgence d'occuper !
- 30 km/h dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste
- Rues partagées
- Patro Saint-Vincent-de-Paul
- Tourisme et Airbnb
- Coopérative d'habitation La Contrescarpe
- (Archives) Rues partagées : rue Sainte-Claire
- (Archives) Boucherie Bégin
- (Archives) Coopérative La face cachée
- (Archives) Défendons nos logements sociaux
- (Archives) Pédaler dans le quartier
- (Archives) Circulation de transit D'Aiguillon
- (Archives) Coop l'Escalier
- Nouvelles
- Soutien aux initiatives
- Documentation
Communiqué de presse pour diffusion immédiate
«En ville sans ma voiture» pas juste le 22 septembre
Mettons fin à la circulation de transit au centre-ville !
Québec, le 21 septembre 2006 – Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste profite de la journée «En ville sans ma voiture» pour rappeler les graves problèmes liés à la circulation de transit dans le Faubourg.
À l’occasion de l’événement «En ville, sans ma voiture», la Ville de Québec permet qu’une partie de la ville intra-muros - la distance qui sépare la place d’Youville de la Place de l’Hôtel-de-ville - soit fermée à la circulation automobile. Pour la Ville, cette fermeture a l’apparence d’une participation significative à un mouvement qui, en quelques années, a pris une ampleur mondiale. Or, le segment de la rue Saint-Jean et de la Place d’Youville que la Ville ferme à la circulation automobile à l’occasion du 22 septembre l’est déjà pendant la saison touristique. Y ajouter la Côte de la fabrique et la Place de l’Hôtel-de-ville relève de la facilité puisque, en ce qui a trait aux problèmes de circulation, ce n’est pas là que le bât blesse.
Cependant, le comité de citoyens et de citoyennes rappelle à la Ville qu’ à l’instar du Faubourg, les quartiers Vieux-Limoilou, Saint-Sauveur et Saint Roch vivent des problèmes de circulation drôlement plus sérieux. Ainsi, des rues telles ques d’Aiguillon, Sainte-Marie et Lavigueur, où habitent de nombreuses familles, sont envahies chaque jour ouvrable de 15h30 à 17h30 par une meute agressive d’automobilistes en transit. Il faut y vivre pour prendre conscience du danger, de la menace pour les enfants, pour sentir toute l’agressivité ambiante. Voilà des problèmes très concrets qui ne semblent pas émouvoir outre mesure les experts en circulation de l’Hôtel de ville
Quelques pistes de solution
Afin d’améliorer la situation des utilisateurs et utilisatrices de transports actifs, le comité aménagement urbain du Comité populaire a conçu l’an derneir un projet-pilote très concret de rue partagée permettant de sécuriser l’accès à la rue pour tous et toutes. À plus grande échelle, une des alternatives avancées par le Comité Populaire Saint-Jean-Baptiste est la gratuité du transport en commun. Bien que cette position semble utopique, voire farfelue, différentes villes ont récemment opté pour cette mesure, souligne Marie-Josée Renaud une résidante impliquée dans le comité. Par exemple, la ville de Hasselt, en Belgique, qui compte 68 000 habitant-es a rendu son système de transport en commun complètement gratuit depuis 1998. Cette décision a été prise afin de décongestionner les routes, d’assurer la mobilité des citoyen-nes, de favoriser l’implantation de rues piétonnes au centre-ville, et d’augmenter la cohésion sociale de la société. Les résultats ce sont avérés très positifs : l’embarquement est accéléré, le nombre de passagers s’est multiplié par dix, quelques places réservées à l’automobile ont été reconverties en espaces publics, et les commerces du centre-ville ont vue leur chiffre d’affaire augmenté de façon significative.
En Amérique du Nord, la ville de Portland, aux Etats-Unis, a elle aussi misé sur le transport en commun pour assurer son développement de façon durable. En effet, le transport en commun y est gratuit partout au centre-ville. Plus près de nous, la Ville de Sherbrooke a fait le choix de rendre gratuit l’accès au transport en commun pour les étudiants et étudiantes.
Le Comité populaire veut rappeler à l’occasion de la journée mondiale «En ville, sans ma voiture » que la région métropolitaine de Québec est plus que jamais dépendante de l’automobile et que la situation s’aggrave plutôt que de s’améliorer. À preuve, la remise en état à un prix excessif de l’autoroute Dufferin avec des fonds pris à même les budgets des fêtes du 400e anniversaire de la Ville. Un projet rétrograde qui rendra le centre-ville de Québec encore plus dépendant du transport automobile pour plusieurs décennies.