- Accueil
- À Propos
- Journal l'Infobourg
- Campagnes
- Rue Saint-Jean
- Urgence d'occuper !
- 30 km/h dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste
- Rues partagées
- Patro Saint-Vincent-de-Paul
- Tourisme et Airbnb
- Coopérative d'habitation La Contrescarpe
- (Archives) Rues partagées : rue Sainte-Claire
- (Archives) Boucherie Bégin
- (Archives) Coopérative La face cachée
- (Archives) Défendons nos logements sociaux
- (Archives) Pédaler dans le quartier
- (Archives) Circulation de transit D'Aiguillon
- (Archives) Coop l'Escalier
- Nouvelles
- Soutien aux initiatives
- Documentation
Par Guillaume Charest-Hallée La Ville de Québec a tenu en novembre des consultations publiques concernant le Plan directeur du réseau cyclable (PDRC) qu’elle entend adopter. Le PDRC est un document de planification qui balisera le développement cyclable au cours des dix prochaines années, d’où l’importance qu’il soit représentatif du souhait des citoyens. Le PDRC a comme principal objectif le développement d’un réseau cyclable intégré, à la fois récréatif et utilitaire. La Ville privilégie l’augmentation des déplacements à vélo en consolidant le réseau cyclable actuel, réseau en bonne partie parallèle au réseau routier favorisant l’automobile. Selon cette logique, les automobilistes ont leur réseau, les cyclistes ont le leur. (voir carte PDRC zoomée sur le quartier). Dans le faubourg, les rues ciblées pour l’extension du réseau cyclable sont toutes peu achalandées par les voitures, ce qui laisse croire que la Ville ne souhaite surtout pas changer les habitudes des automobilistes. Pourtant, la Ville dit vouloir diminuer l’usage de l’automobile et tripler d’ici dix ans la part modale du vélo pour les déplacements courts et réduire les coûts économiques, environnementaux, sociaux et de santé par l’usage du vélo. Si la Ville veut vraiment atteindre ces objectifs, on doit contraindre l’usage de l’automobile, parallèlement à l’amélioration des déplacements en vélo dans le quartier. Le projet du PDRC ne colle pas à la réalité du faubourg où les rues étroites demandent à ce qu’elles soient partagées entre automobilistes, cyclistes et piétons. Ce concept du partage de la voie devrait s’appliquer à l’ensemble des rues résidentielles du quartier. Dans cette logique, la limite de vitesse de la circulation automobile devrait être réduite (par exemple, à 30 km/h au lieu de 50 km/h). La signalisation indiquerait clairement que les rues du quartier sont partagées par différents usagers et, pour faciliter les déplacements utilitaires, on légaliserait la circulation à contresens à vélo. En rapport à cette suggestion, l’expérience s’est avérée réussie et sécuritaire dans plusieurs communautés locales allemandes (pour en savoir plus, consulter http://www.bikexprt.com/bikepol/facil/lanes/adfccontrch.htm). Un des principes du PDRC est de desservir efficacement les principaux générateurs de déplacements, ce qui, pour le faubourg, correspond essentiellement aux services situés sur la rue Saint-Jean. Une solution innovatrice pour favoriser les déplacements utilitaires à vélo serait d’intégrer une bande cyclable à contresens du côté nord de la rue Saint-Jean. Cette bande cyclable enlèverait une voie aux automobilistes, mais n’empêcherait pas la livraison de marchandises chez les commerces puisque les livreurs pourraient s’y stationner temporairement. Il faudrait s’assurer qu’on installe un grand nombre de supports à vélo à différents endroits dans le quartier, mais avec une plus forte concentration près de la rue Saint-Jean. Par ailleurs, quiconque a déjà pédalé de la Basse-Ville à la Haute-Ville sait que la montée est ardue, voire décourageante pour plusieurs. À cet effet, on ne peut que saluer l’intention d’aménager un lien mécanique autour des brettelles d’autoroute. Souhaitons que cette idée devienne réalité. À nous de faire ce qu’il faut pour que les déplacements à vélo dans notre quartier deviennent la norme. == Extrait du numéro de décembre 2007 du journal l'Infobourg