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Les à-côtés de la lutte Même s’il se définit comme un groupe de défense des droits, le Comité populaire a quand même développé plus d’un programme au fil des ans, par exemple l’Infobourg. En voici d’autres exemples. L’Upop L’éducation populaire, au sens large, a toujours été au cœur de la mission du Compop. Une expérience singulière détonne toutefois du lot, il s’agit de l’Université populaire (Upop pour les intimes). L’expérience démarre en 1992. Il s’agit d’offrir un «programme» complet de conférences sur des thèmes variés pouvant intéresser les gens du quartier. Après un départ modeste, l’Upop trouve sa vitesse de croisière en 1995 avec deux sessions (automne-hiver) par année de conférences hebdomadaires bien structurées. En 1998, l’Upop se réorganise et, tout en restant dans le giron du Compop, se donne d’une charte autonome. Véritable porte d’entrée du Comité de citoyens-ennes pour toute une génération de militants-es, l’Upop est mise sur la glace en 2005. Née dans une période de reflux des luttes, où beaucoup de militants-es ressentaient le besoin de réfléchir, l’Université populaire avait fait son temps. Les gens voulaient de l’action et il devint de plus en plus difficile après le Sommet des Amériques de réunir une équipe de bénévoles assez motivés pour faire vivre un programme dont la vocation essentielle était de refaire le monde en «pelletant des nuages» (ceci étant dit sans méchanceté). Le Vestiaire Durant l’été 1995, les militants-es du Comité populaire s’affairent dans le sous-sol de l’église Saint-Jean-Baptiste. Ils et elles sont en train de construire les locaux du Vestiaire du faubourg, un nouveau service du Comité qui prend le relais de feu l’entrepôt populaire. À la base, le Vestiaire du faubourg est un comptoir vestimentaire animé par une équipe de bénévoles. Après des années dans le sous-sol de l’église, le Vestiaire déménage ses pénates dans ses locaux actuels de la rue Sainte-Claire en 2004. C’est le début d’une nouvelle ère avec le resserrement des liens avec l’équipe du Compop et l’expérimentation progressive d’une autogestion de plus en plus poussée. Bien plus qu’une simple friperie ou qu’une œuvre de charité, le Vestiaire se définit aujourd’hui comme un «lieu d’échanges solidaires».