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Par Yvon Boisclair Dernièrement, nous apprenions que seulement 17 % des déplacements dans le Québec métro se faisaient à pied. Pourquoi en est-il ainsi? La ville de Québec est conçue pour l’automobile. Le nombre de piétons est négligeable. Prenons l’exemple des trottoirs. Les cyclistes y circulent au mépris du danger qu’ils représentent et de la crainte qu’ils inspirent aux femmes enceintes, aux personnes handicapées et aux personnes âgées. De plus, en dehors des rues à haute circulation, les trottoirs sont pleins de crevasses. En hiver, ils sont à peine nettoyés, sauf sur les grandes artères. L’hiver est la pire saison pour le piéton, car c’est au cours de cette saison qu’il peut tomber et se blesser. La municipalité doit veiller à ce que tous les trottoirs sous sa juridiction soient exempts de glace. Maintenant, considérons les intersections. Dans la ville de Québec, il y a une signalisation particulière pour les piétons. Le temps alloué aux piétons doit considérer l’état de trois catégories de piétons : les personnes handicapées, les femmes enceintes et les personnes âgées. Voici des exemples d’absurdité. On donne 25 secondes au piéton au pied de l’ascenseur du Faubourg pour traverser. Le boulevard Charest bat des records avec un temps de 20 secondes. Dans ces deux cas, un marcheur en bonne santé met de 16 à 18 secondes pour traverser. Or, un marcheur plus lent n’y arrive pas. On pourrait donner d’autres exemples, mais observez par vous-mêmes. Parfois, il est inutile de mettre une signalisation pour les piétons sur une rue étroite à faible débit de circulation. Cela brise l’élan de la marche. Le code rouge-jaune-vert doit rester la signalisation première à respecter pour les piétons, enfants et adultes. Il faut s’arrêter à un feu rouge même s’il n’y a pas d’automobiles pour développer le réflexe, réflexe qui peut nous sauver la vie lors de moments de distraction. Piétons, piétonnes, demandons de vrais trottoirs et un temps raisonnable pour traverser la chaussée. Nous avons le droit de nous sentir en sécurité en marchant dans notre ville et ce, quel que soit notre état physique ou mental. == Extrait du numéro d'octobre 2010 du journal l'Infobourg.