- Accueil
- À Propos
- Journal l'Infobourg
- Campagnes
- Rue Saint-Jean
- Urgence d'occuper !
- 30 km/h dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste
- Rues partagées
- Patro Saint-Vincent-de-Paul
- Tourisme et Airbnb
- Coopérative d'habitation La Contrescarpe
- (Archives) Rues partagées : rue Sainte-Claire
- (Archives) Boucherie Bégin
- (Archives) Coopérative La face cachée
- (Archives) Défendons nos logements sociaux
- (Archives) Pédaler dans le quartier
- (Archives) Circulation de transit D'Aiguillon
- (Archives) Coop l'Escalier
- Nouvelles
- Soutien aux initiatives
- Documentation
(NLL) Le 11 octobre dernier, une trentaine de militantes et de militants se sont fait plaisir et ont organisé un faux cocktail d’opposition à la hausse des impôts au coin des rues Saint-Jean et Honoré-Mercier. Pour l’occasion, des « représentants du 3 % » des contribuables les plus fortunés ont distribué des carrés d’or, des olives et du fromage aux passants en scandant des slogans tels que « Parti Québecois, pas assez bourgeois ». La Coalition de Québec et Chaudière-Appalaches opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, qui organisait l’événement, voulait dénoncer le virage à 180 degrés du ministre des Finances Nicolas Marceau qui a décidé de maintenir la taxe santé de 200 $ pour l’année 2012 et de la moduler selon certains paliers de revenus à partir de 2013. Pour la Coalition, ce revirement du gouvernement péquiste ne règle en rien les injustices fiscales qu’imposait la taxe santé puisqu’elle demeure identique pour l’immense majorité des contribuables. Il perpétue un mode de tarification inacceptable pour les citoyennes et les citoyens moins nantis, alors que les plus riches ont droit à un répit fiscal avec l’abandon d’une hausse des impôts sur les gains en capital. Le gouvernement du PQ a choisi, sous la pression, de garder une taxe modulée régressive malgré ses engagements électoraux. Pour les libéraux et les caquistes qui se sont portés à la défense du patronat, des chambres de commerce et du milieu des affaires, les mesures annoncées par le ministre des Finances ne vont pas totalement dans la direction qu’ils souhaitaient. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, ils demandaient aux étudiantes et aux étudiants de faire leur juste part en assumant la hausse des frais de scolarité imposée par les libéraux. == Extrait de l'édition d'automne 2012 du journal l'Infobourg.