Québec – 18 août 2022- L’annonce du déménagement du groupe de médecine de famille universitaire (GMF-U) de la Haute-Ville apporte de nombreuses craintes au Comité populaire Saint-Jean-Baptiste (Compop).

La fermeture du sans rendez-vous en 2017 au 55 chemin Ste-Foy ainsi que la disparition de la pharmacie d’en face en 2016 avait déjà nettement affaibli l’accès aux soins de santé des résidents et résidentes du faubourg. Aujourd’hui, l’annonce d’un déménagement du GMF-U et l’incertitude qui plane sur les soins offerts au CLSC Haute-Ville offrent son lot de craintes et d’anxiété.

Pour Vincent Baillargeon, permanent au Compop, « il s’agit encore une fois d’une possible perte de services de proximité. Pour les résidentes et résidents du quartier, tout se passe comme si on démantelait goutte par goutte l’accessibilité aux services publics dans un quartier où la plupart se déplacent en transport actif et collectif. L’accès à des soins de santé, et ce notamment pour les personnes les plus vulnérables de notre société et de notre quartier (les femmes, les familles, les ainées, les personnes à mobilité réduite ainsi que celles souffrant de maladies chroniques) pourrait clairement être réduit avec cette décision ».

M. Baillargeon souhaite rappeler que « le choix de s’établir dans le quartier est souvent relié aux différents services disponibles dans les alentours, tels que les écoles, les CPE, et les soins de santé. Il est important de tout faire pour garder ces services, composante importante de notre tissu social ».

Le Compop réclame des explications du CIUSSS de la Capitale-Nationale et du gouvernement sur l’avenir des soins de santé pour la population de Saint-Jean-Baptiste.  Dans le même sens, ils et elles doivent s’assurer de maintenir l’accessibilité aux services de proximité pour la population du faubourg.

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Pour informations :  Vincent Baillargeon

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