- Accueil
- À Propos
- Journal l'Infobourg
- Campagnes
- Rue Saint-Jean
- Urgence d'occuper !
- 30 km/h dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste
- Rues partagées
- Patro Saint-Vincent-de-Paul
- Tourisme et Airbnb
- Coopérative d'habitation La Contrescarpe
- (Archives) Rues partagées : rue Sainte-Claire
- (Archives) Boucherie Bégin
- (Archives) Coopérative La face cachée
- (Archives) Défendons nos logements sociaux
- (Archives) Pédaler dans le quartier
- (Archives) Circulation de transit D'Aiguillon
- (Archives) Coop l'Escalier
- Nouvelles
- Soutien aux initiatives
- Documentation
Par Marie-Ève Duchesne
Dans le cadre de la 50e édition de la Semaine de la dignité des personnes assistées sociales du Québec, qui s’est tenue du 1er au 5 mai 2023, des organisations des quatre coins du Québec ont manifesté, le 3 mai, devant l’Assemblée nationale pour demander un revenu social universel garanti, afin de lutter contre la pauvreté et l’exclusion.
Organisée par le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ), cette manifestation, sous le thème « Revenu social universel garanti : la dignité pour tous et toutes », visait à susciter une prise de conscience accrue quant à l’importance de garantir un revenu décent, indépendamment du statut économique ou social des personnes. Le revenu social universel est un projet de société défendu par le FCPASQ depuis les années 1990, qui vise à garantir à chaque individu un revenu non saisissable, suffisant pour subvenir à ses besoins essentiels, qui serait versé à tout le monde sans distinctions, en complément à des services publics gratuits et accessibles.
Dans le but également de mettre en lumière les luttes menées dans les 50 dernières années, une animation théâtrale a été présentée lors de la manifestation sous forme d’un procès populaire des ministres responsables de l’aide sociale au fil du temps. Des témoignages accompagnaient les animations.
« Moi c’est mon plus grand rêve d’avoir le revenu social universel garanti pour tout le monde : que tu sois à l’aide sociale, au chômage, que tu aies un travail précaire. Que tout le monde ait un revenu adéquat pour couvrir ses besoins de base! », déclare Jessica Massé, personne assistée sociale et co porte-parole pour cette occasion. « Avec les revenus de l’aide sociale, c’est impossible de couvrir nos besoins de base. Il y a beaucoup de gens à l’aide sociale qui n’arrivent même pas à manger les trois repas par jour ou de manger des choses saines comme des légumes. On dirait que le gouvernement s’en fout de nous. Il faut qu’il se réveille », a ajouté Mme Massé.