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Comme chaque année, avant l’annonce du printemps, vient la saison des renouvèlements des baux pour un bon nombre de locataires au Québec. En effet, pour les locataires dont le bail se termine au 30 juin, c’est entre le 1er janvier et le 31 mars de chaque année que s’effectue la réception d’un avis de modification au bail. Lorsqu’arrive cet avis, les locataires disposent d’un mois pour donner leur réponse. Si aucune réponse n’est envoyée, on considère la modification comme acceptée et le bail est renouvelé.
En plus des traditionnels «accepter » ou « partir » se situe un troisième choix : celui de renouveler son bail, mais de refuser la hausse.
Plusieurs facteurs peuvent influencer une hausse de loyer. Pour se donner une idée de ce à quoi peut ressembler votre hausse, vous pouvez déjà utiliser les estimations moyennes produites par le Tribunal administratif du logement (TAL – anciennement Régie du logement).
Pour 2022, les voici :
Logements chauffés par les locataires
• 1,28 %
Logements chauffés par les propriétaires
• à l’électricité : 1,34 %
• au gaz : 1,91%
• au mazout : 3,74 %
À tout ceci par contre s’ajoute l’impact des taxes scolaires et municipales. Et en ce qui a trait aux taxes municipales, elles sont, dans plusieurs cas, plus élevées que les années précédentes. Finalement, si des travaux majeurs ont et lieu dans votre appartement ou sur l’ensemble de l’immeuble, les dépenses encourues auront également un impact.
Bref, la situation n’est pas la même pour personne. Pour s’y démêler et recevoir un estimé, vous pouvez contacter le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste au 418-522-0454 ou par courriel à : comite.populaire@videotron.ca. Il nous fera plaisir de regarder votre situation plus en détails avec vous.
Une action pour débuter l’année
Dans la matinée du 19 janvier, la Coalition de Québec contre les hausses de loyer* a lancé, dans le quartier Maizerets, une campagne d’information et de soutien aux locataires qui font face à des hausses de loyer abusives. À cette occasion, des militant·e·s se sont rassemblé·e·s devant le garage municipal de la Canardière pour y dénoncer les pratiques malhonnêtes des propriétaires et l’inaction des différents paliers de gouvernement.
Pour les groupes membres de la Coalition, il ne fait aucun doute qu’une crise du logement sévit. « Il est de plus en plus difficile de se loger de façon abordable et le gouvernement de la CAQ refuse toujours de reconnaître la crise du logement. Qu’est-ce qu’il attend pour agir? » s’interrogent Jonathan Carmichael et Maude Samson Gauthier, porte-paroles lors de cette journée. L’inaction du gouvernement a assez duré. Afin de freiner la flambée des loyers à Québec, la Coalition demande que les différents paliers de gouvernement reconnaissent la crise du logement et mettent en place des mesures de contrôle des loyers.
*La Coalition de Québec contre les hausses de loyer est formée d’Action-logement Duberger- Les Saules, du Bureau d’Animation et Information Logement du Québec Métropolitain (BAIL), du Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS), du Comité logement d’aide de Québec Ouest (CLAQO), du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste