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Par Clarisse Martineau, Tamara Kostic, Juliette Guéricolas-Gagné, Mathilde Simard- Lamonde et Alice Lachance, à l’école Saint-Jean-Baptiste
Dessin : Juliette Guéricolas-Gagné
Bonjour, nous sommes cinq filles de 6e année de l’école Saint-Jean-Baptiste. Cette année, comme des millions de jeunes à travers le monde, nous avons été plongées dans l’école à distance. Cette situation nous a particulièrement touchées, laissez-nous vous parler de notre opinion par rapport à ce sujet d’actualité.
Tout d’abord, nous passions beaucoup trop de temps sur nos écrans, selon les spécia- listes. Nous sommes d’accord avec elles et eux. Normalement, nous devrions passer un maximum de deux heures devant une source de lumière bleue. Lors d’une journée de cours en ligne, nous passions de trois heures et demie à quatre heures devant les écrans. Le ministère de l’Éducation du Qué- bec, quant à lui, oblige les professeur·e·s de 6e année du primaire à enseigner pendant deux heures trente-six en visioconférence. De plus, un temps d’écran trop élevé occasionne un mauvais sommeil, des maux de têtes et des difficultés de concentration.
Qui dit manque de concentration dit mau- vaises notes. C’est plus de 20% des élèves du secondaire qui sont en échec scolaire cette année. C’est une augmentation de 5% depuis le début de la pandémie. Nous aussi, cela nous a beaucoup affectées. Certaines d’entre nous ont de très bonnes notes à l’école, mais leurs évaluations à propos des matières apprises en ligne ont été nettement en dessous de nos moyennes habi- tuelles.
Même si l’école à distance n’est pas bonne pour notre santé mentale, nos notes et notre sommeil, elle est quand même une solution efficace contre la propagation de la COVID-19. Pour certaines personnes, l’école en ligne peut être appréciée. Il y a même des universités qui pensent à mettre en place des programmes spécifiquement en ligne. Elles ont tellement aimé cette façon d’en- seigner qu’elles pensent à cette possibilité.
Plusieurs études tendent à prouver que l’enseignement à distance est moins efficace. Il n’est pas difficile d’arriver à cette conclu- sion quand on l’a nous-mêmes vécu (même si pour certaines personnes, c’était bénéfique). Il est aussi à penser que depuis un an, des étudiant·e·s ont ouvert leur ordinateur chaque jour pour finir leur CÉGEP, leur université ou même leur secondaire. Ces personnes n’ont peut-être jamais vu leurs collègues de classe ou leurs professeur·e·s, sauf derrière un écran. Espérons que cette situation ne se revivra plus jamais...
Vivement l’école en présentiel !