- Accueil
- À Propos
- Journal l'Infobourg
- Campagnes
- Rue Saint-Jean
- Urgence d'occuper !
- 30 km/h dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste
- Rues partagées
- Patro Saint-Vincent-de-Paul
- Tourisme et Airbnb
- Coopérative d'habitation La Contrescarpe
- (Archives) Rues partagées : rue Sainte-Claire
- (Archives) Boucherie Bégin
- (Archives) Coopérative La face cachée
- (Archives) Défendons nos logements sociaux
- (Archives) Pédaler dans le quartier
- (Archives) Circulation de transit D'Aiguillon
- (Archives) Coop l'Escalier
- Nouvelles
- Soutien aux initiatives
- Documentation
Photo : Nicolas Lefebvre-Legault
(La rédaction) Depuis la mi-janvier, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Hilton-Québec (CSN) a ouvert un local de grève au 778, rue Saint-Jean.
En grève depuis le 7 septembre dernier, les syndiqué·e·s avaient d’abord installé une roulotte sur le boulevard René-Lévesque, juste en face de l’hôtel. L’arrivée de l’hiver a toutefois rendu l’installation de plus en plus précaire. L’espace restreint posait des enjeux de déneigement et rendait le trottoir impraticable pour les personnes à mobilité réduite. De plus, les fils électriques étant enfouis à cet endroit, il était impossible d’installer l’électricité dans la roulotte.
« Il a fallu chercher une alternative. Alors quand on a trouvé ce local, on a décidé de déménager », explique Louise Jobin, présidente du syndicat. « Le seul désavantage est que les gens n’ont plus de musique sur la ligne de piquetage et qu’on est un peu plus loin, » explique-t-elle.
En contrepartie, les grévistes peuvent venir se réchauffer au local et venir y manger. « Ici il y a l’eau courante, micro-ondes, cafetière, des tables et surtout, rien ne gèle ! », explique Louise Jobin. « On a même un petit bureau en bas pour se réunir, faire des entrevues avec les membres pour les plaintes au juridique. On n’a plus besoin de toujours se déplacer à la CSN », dit-elle.
Autre avantage : la visibilité. « Ça fait un deuxième endroit où être entendu·e·s. Les gens s’arrêtent, lisent les affiches, posent des questions, » explique Louise Jobin. « Les gens nous demandent : "C’est quoi le commerce qui ouvre ? Vous allez vendre quoi ? " On répond qu’on n’a rien à vendre, mais qu’on veut juste de bonnes conditions de travail », conclut Frédéric Laflamme, également membre du comité exécutif du syndicat.
N’hésitez pas à saluer les grévistes du Hilton si vous passez par-là (que ce soit sur le boulevard René-Lévesque ou sur la rue Saint-Jean).