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Par Gabrielle Verret
Le 8 novembre dernier a eu lieu une marche organisée par le Regroupement national des groupes de femmes de la région de Capitale-Nationale (RGF-CN) où une centaine de personnes ont marché et scandé des slogans pour dénoncer la banalisation des violences faites envers les femmes. Cette manifestation faisait suite à l’assassinat de Daphnée Jolivet le 25 octobre dernier à Québec, âgée de 19 ans seulement. À cette date, il s’agissait du 10e féminicide de l’année au Québec.
Hausse des féminicides, les groupes de femmes réclament des mesures concrètes
Il est essentiel de réitérer qu’au moment d’écrire ces lignes, nous en sommes au 11e féminicide de l’année, après l’assassinat de Danielle Beauregard, tuée par son fils à Sainte-Anne-de-la-Rochelle le 11novembre dernier. Selon l’Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation, 184 femmes et filles ont été tuées, en 2022, au Canada, soit une femme tous les deux jours. Il est tout aussi accablant de voir que les femmes autochtones sont surreprésentées dans les statistiques. En effet, toujours selon ce rapport, 36 % des victimes sont issues de peuples autochtones, alors qu’elles représentent seulement 5 % de la société. Le RGF-CN et ses groupes réclament des actions concrètes au gouvernement face à la violence faite aux femmes et aux enfants.
Le regroupement nomme plusieurs solutions possibles, comme « l’augmentation du financement en prévention, en accompagnement et en hébergement des femmes victimes de violences conjugales et sexuelles, par des formations obligatoires et continues sur
la violence conjugale pour tous les acteurs et les actrices qui interviennent auprès
des femmes et des enfants, par des changements en profondeur de la culture de notre système de justice, où les agresseurs peuvent récidiver en attente de leur procès » (RGF-CN).
D’autres actions féministes à venir
Les douze jours d’action féministe, qui ont débuté le 25 novembre lors d’un rassemblement à la place d’Youville, ont pris fin le 6 décembre par la marche dans le cadre de la Journée de commémoration et d’action contre les violences faites aux femmes, où plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées.