Par Fabien Abitbol

À la fin du mois de mai, la Coop Carbone a organisé en basse-ville deux rencontres : une avec des personnes usagères du Service de transport adapté de la capitale (STAC), l’autre avec des personnes élues et professionnelles de la Ville.

Deux professionnels de la mobilité étaient venus de France pour expliquer ce qu’ils avaient fait à Rennes et à Lorient, deux villes bretonnes où de nombreux enjeux québécois n’existent pas.

Pour l’instant baptisé « NoMo » (comme « nouvelles mobilités »), le projet vise à utiliser les technologies modernes. Une diversité de personnes vivant avec des situations de handicap se trouvaient sur la rue Saint-Joseph pour écouter et faire part de leurs (mauvaises) expériences ainsi que des réalités liées à l’hiver québécois. Les deux professionnels de France n’imaginaient pas une seconde qu’on pouvait retirer la majorité des bancs des rues en hiver, et que donc indiquer des lieux de repos sur une carte nécessitait de savoir de quand à quand ils existaient. C’était l’occasion aussi de comprendre que dans le centreville, les commerces n’ont, pour la plupart, pas de portes coulissantes, donc il faut être capable de tirer la porte pour entrer.

L’idée serait de cartographier le plus de choses possible et de cartographier sur le modèle de « On marche on roule* ».

En France, depuis 2019, les Villes doivent cartographier l’accessibilité. Un peu logique puisqu’une loi handicap existe depuis 2005, même si elle n’est pas respectée partout, loin de là. Le décret de 2019 découle directement de cette loi de 2005.

Les partenaires de ce travail qui débute à peine sont Capitale Mobilité et le gouvernement du Québec. Capitale Mobilité est une société constituée par le Réseau de transport de la Capitale (RTC), qui gère entre autres le service àVélo.

* Le site de « On marche on roule » est ici.

On y trouve quelques accidents et problèmes derrière l’école du faubourg ou entre le parc Lockwell et le Centre culture et environnement Frédéric-Back, entre autres. L’Infobourg souhaitait rencontrer l’élu responsable de l’accessibilité universelle, mais cela n’a pas été possible.

Un projet pour faciliter la vie des personnes handicapées