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Québec, le 6 février 2019 - Une délégation du Comité populaire est allée le 5 février dernier interpeler le conseil d'administration du Centre intégré universitaire de santé et services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale. La délégation a pu apprendre que l’administration du CIUSSS de la Capitale-Nationale ne prévoit pas rouvrir le sans rendez-vous au CLSC Haute-Ville aux personnes n’ayant pas de médecin de famille sur place. Cette situation perdure depuis le 6 mars 2017. Vincent Baillargeon, permanent au Comité populaire, trouve la situation désastreuse : « Alors qu’il semble y avoir une ouverture de la part de la nouvelle ministre de la Santé Danielle McCann, en novembre dernier, l’administration du CIUSS a refermé la porte hier soir ». Pour Monsieur Baillargeon, l’accès à des soins de santé, et ce, notamment pour les personnes les plus vulnérables du quartier Saint-Jean-Baptiste et des environs a clairement été réduit depuis cette décision. De plus, le permanent déplore le manque de connaissance terrain qui justifie cette décision : « On nous a resservi les mêmes arguments que le gouvernement précédent sur l’importance que les personnes aient un médecin de famille. Même si on ne peut s’opposer à cette volonté, nous déplorons l’aspect accessibilité très important dans un quartier où les personnes possèdent peu de voitures et se déplacent à pied, où une école secondaire et plusieurs résidences pour personnes âgées se trouvent à proximité. » Pour Marie-Ève Duchesne, permanente pour le même groupe, est d’avis que la ministre de la Santé, Danielle McCann doit intervenir dans ce dossier : «Si la nouvelle ministre a réellement comme priorité de désengorger les urgences en améliorant ce qu’on appelle les soins de première ligne, le CLSC de la Haute-Ville doit absolument faire partie du projet de réinvestissement dans les soins de santé. Actuellement, ce sont les résidents et résidentes qui subissent les conséquences du massacre orchestré par l’ancien gouvernement. » Rappelons que lors de la fermeture plusieurs groupes communautaires ainsi que des citoyens et citoyennes avaient dénoncé la situation. Un rassemblement devant le CLSC, des lettres ouvertes, des points de presses, ainsi qu’une pétition de 574 noms avait été déposée à l’Assemblée nationale en juin 2017.