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Par Vincent Baillargeon Le 3 juin dernier a eu lieu à la Libraire Saint-Jean-Baptiste la dernière Université populaire de la saison. Alex Saulnier, étudiante en anthropologie, est venue entretenir quelque 25 personnes du droit à la ville dans la Ville de Québec, et plus précisément dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. L’histoire des luttes urbaines actuelles et passées a été discutée. Le rôle des différentes structures municipales et populaires a par la suite été analysé dans une perspective de l’exercice du droit à la ville. Les instances consultatives, qui agissent souvent dans un souci de représentation sont régulièrement critiquées, notamment parce qu’elles évitent de s’attaquer aux problèmes urbains réels, par exemple la pauvreté. En effet, en donnant théoriquement le « droit de s’exprimer » à toutes et tous, les espaces de prise de parole citoyenne mettent de l’avant l’illusion d’une égalité atteinte. Par contre, la réalité est bien ailleurs ; il suffit de penser au vocabulaire technocratique utilisé entre experts et dont l’utilisation peut empêcher la bonne compréhension des enjeux dans leurs détails. Ceci étant, certaines luttes et actions des groupes de personnes, sans pour autant se définir comme telles, s’inscrivent dans l’exercice du droit à la ville et dans la lutte contre les inégalités sociales, pour le bien commun des gens du quartier. Les batailles de l’îlot Saint-Vincent-de- Paul et de l’îlot Berthelot en sont des exemples. En prônant la réappropriation de l’espace urbain pour des projets sociaux et communautaires, les personnes se mobilisent ensemble contre les violences urbaines de la logique néolibérale. *Entendu comme un droit de base, il définit les villes comme des biens communs accessibles à tous les habitants et toutes les habitantes.