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Québec, le 27 mars 2020 ‒ Le Bureau d’animation et information logement (BAIL), le Comité logement d'aide de Québec ouest (CLAQ), le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS) et le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste demandent à la Ville de Québec de mettre immédiatement en place un plan d'urgence afin d'aider les locataires qui se retrouveront sans logement dans les mois à venir, en raison des difficultés engendrées par la crise de la COVID-19. Pour les quatre groupes communautaires, la crise de la COVID-19 exige que la Ville de Québec instaure des mesures de soutien pour les locataires bien plus importantes que celles, bien maigres, qu’elle met en place depuis quelques années à l’approche du 1er juillet. Du fait des problèmes générés la pandémie, les prochaines semaines et les prochains mois risquent d’être fort pénibles pour les locataires de Québec : des milliers d'entre eux et d’entre elles pourraient ne plus être en capacité de payer leur loyer et le nombre d'expulsions devrait connaître une augmentation considérable. Également, les autorités de santé publique recommandent la suspension des visites aux logements. Tout cela, c’est sans compter la crise du logement qui sévit à Québec, avec des taux d'inoccupation des logements locatifs en chutes et une flambée des loyers. « En ce moment, les groupes communautaires accompagnent déjà des locataires qui ont perdu leur logement et dans l'impossibilité de s'en trouver un nouveau. Dès le 1er avril, avec la crise de la COVID-19, de nombreux autres locataires viendront gonfler les rangs de ces sans-logis. Si la situation perdure, le 1er juillet risque d'être chaotique et dramatique », s'inquiète Jonathan Carmichael, organisateur communautaire au BAIL. Pour éviter le pire, la Ville de Québec doit, comme nous le revendiquons, se doter d'un plan d'urgence. Elle doit : • mettre immédiatement en place un service d'aide et d'accompagnement aux locataires sans logement ou à risque de le devenir; • étendre la période où ce service sera offert jusqu'en septembre prochain plutôt que jusqu’au 17 juillet tel qu’il est actuellement prévu (avec possibilité de prolongation selon l'évolution de la crise); • prévoir des mesures d'hébergement pour les locataires qui se retrouveront sans logement; • mettre en place un service d'entreposage pour les biens des locataires; • se doter de suppléments au loyer d'urgence pour les locataires à revenus modestes; • améliorer le service d'aide en accompagnant de manière plus soutenue les locataires qui sont en recherche de logement et en poursuivant cet accompagnement tant que ceux-ci et celles-ci n'auront pas trouvé un logement; • publiciser massivement les mesures offertes. - 30-