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Par Vincent Baillargeon Depuis le 22 juin 2018, la Ville de Québec travaille à élaborer sa future politique d’habitation qui, à terme, orientera les pistes d’action de l’administration municipale touchant l’habitation. Consultations en ligne, rencontres auprès des acteurs et actrices du milieu (dont le Comité populaire), forum sur l’habitation, dépôt de mémoires ont rendu possible le dépôt d’une première version de ce document tant attendu, le 11 mars dernier. Avec ce dépôt de version préliminaire, la Ville nous apprend l’orientation souhaitée par l’administration Labeaume. Pour Marie-Ève Duchesne, permanente au Comité populaire, «la version préliminaire de la future politique d’habitation de la Ville de Québec apporte quelques éléments intéressants qui vont dans la bonne direction». En effet, elle prévoit construire 2300 nouveaux logements sociaux et communautaires pour la période 2020-2025 avec notamment la mise en place d’une réserve foncière pour l’achat de terrains, dont certains à moins de 800 mètres du Réseau structurant de transport en commun. Toujours selon Mme Duchesne, la Ville va cependant devoir augmenter ses outils de développement, notamment en rendant obligatoire l’inclusion de logements sociaux dans certains projets résidentiels privés et s’assurer que Québec et Ottawa augmentent leurs financements pour la réalisation de ses projets. De plus, dans sa forme actuelle, la Ville propose très peu de mesures au sujet de la protection de son parc de logements locatifs actuel, notamment en ne prévoyant pas de règle- ments coercitifs et complets au sujet de l’hôtellerie illégale, des conversions de logements locatifs en copropriété́ divise ainsi qu’au sujet de la salubrité et de l’entretien des immeubles sur son territoire. Le Comité populaire prévoit continuer à participer à la démarche actuelle, notamment en déposant un mémoire de réactions à la version préliminaire. Du même souffle, il promet de continuer de se mobiliser dans le futur pour que la Ville mette en place des politiques pour que tous les résidents et toutes les résidentes aient accès à un toit qui leur convient, et ce, peu importent leurs moyens financiers ou le quartier qu’ils et qu’elles souhaitent habiter.