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Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Québec, le 19 octobre 2020 - Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste était impatient de prendre connaissance de la version finale de la Vision de l’habitation 2020-2030 de la Ville de Québec. En effet, depuis le 22 juin 2018, les différents acteurs et actrices du milieu de l’habitation travaillaient à l’élaboration de cette nouvelle politique. Pour le Comité populaire, la Vision de l’habitation tombe à point : la situation sanitaire, économique et environnementale actuelle cause des défis majeurs à de nombreux ménages locataires.
La cherté des loyers, les bas taux d’inoccupation, l’arrivée du tramway, le besoin de relance économique faisaient partie des éléments de conjoncture à considérer par la Ville de Québec. Pour Vincent Baillargeon, permanent au Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, la nouvelle politique présentée aujourd’hui ne répond qu’en partie aux défis qui se posent pour les ménages mal-logés : «Malgré les bonnes nouvelles, notamment la confirmation de la mise en place d’une réserve foncière pour l’achat de terrains, dont certains à moins de 800 mètres du Réseau structurant de transport en commun, plusieurs défis et craintes sont toujours en présence. »
La Ville de Québec prévoit construire 2 300 nouveaux logements sociaux et communautaires pour la période 2020-2025. Pour l’organisme, plusieurs doutes demeurent quant à la réalisation de ce nombre, d’autant plus que la Ville de Québec se prive de beaucoup d’outils disponibles, notamment en ne rendant pas obligatoire l’inclusion de logements sociaux dans certains projets résidentiels privés.
Encore plus inquiétant, la Ville de Québec ne dispose que de 671 unités en réserve, chiffre loin de permettre les objectifs visés par la vision. M. Baillargeon explique : « C’est là que le bât blesse, malgré toute la bonne volonté de l’administration Labeaume, afin de réaliser ces mises en chantier, la Ville a besoin du financement gouvernemental et d’une nouvelle programmation de logements sociaux pour les prochaines années. Que fera-t-elle si Québec ne finance pas les unités prévues ? Rappelons que le gouvernement Legault a choisi, pour une deuxième année consécutive, de ne pas financer de nouvelles unités de logement social. »
Dans un contexte de futur réseau structurant de transport en commun, la construction, la rénovation et le financement du logement social doivent devenir des priorités pour la Ville de Québec, tant pour contrer la gentrification que pour améliorer les conditions de vie des milliers de locataires vivant actuellement des problèmes de logement.