Par Yvon Boisclair

Photo pour fin d’illustration seulement.

En 1968 est créée une clinique communautaire à Montréal dans le quartier de Pointe-Saint-Charles. En 1975, le ministère de la Santé et des Services Sociaux s’inspire de cette expérience pour créer les Centre locaux de services communautaires (CLSC).

Ces CLSC fournissaient des médecins salariés, du soutien à domicile, des services pour les personnes handicapées, des cours préparatoires à l’accouchement, des services d’une sage-femme, d’une infirmière à domicile, de l’éducation sexuelle, des travailleurs et travailleuses sociaux...

Le travail se faisait en équipe et on considérait l’ensemble des conditions de vie pour évaluer la santé d’une personne. Le tout se réalisait sur un petit territoire.

Les CLSC ont été pensés pour être la porte d’entrée du ré- seau de la santé et des services sociaux, soit la première ligne.

Dans les années après leur naissance, ils furent abandonnés par tous les gouvernements qui suivirent, y compris le gou- vernement actuel.

Les médecins n’y sont plus salariés, il manque de personnel à cause du sous-financement et on a fusionné des territoires en perdant ainsi l’idée de proximité de la population.

En 2020, nous sommes loin des CLSC de 1975. La solution est de revenir à l’idée de départ qui était si riche de promesses.

 

Les CLSC de la première ligne à la dernière