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(La rédaction)
Dans le cadre du Jour de la Terre, le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12) a perturbé une succursale de la Banque royale du Canada située sur Grande-Allée, à Québec.
Alors que les crises sociales et environnementales sont à leur paroxysme, les banques et les multinationales font des profits records. Cette situation a assez duré, selon Vania Wright-Larin, porte-parole pour cette action : « Pendant que les riches et les ultras riches s’en mettent plein les poches, le coût de la vie a explosé, la crise du logement s’emballe, les effets des dérèglements climatiques se font sentir et la population est laissée sans solution pour survivre à la fin du mois. »
Le choix du lieu de l’action n’est pas anodin. « Les banques sont un très bon exemple des problèmes de notre système économique. Leurs profits ne cessent de grandir et elles utilisent leur argent pour investir dans des industries polluantes et des multinationales qui détruisent nos conditions et milieux de vie », explique Vania Wright-Larin.
Alors que les banques ne sont intéressées que par leurs portefeuilles, les groupes communautaires présents lors de cette action souhaitaient remettre de l’avant l’importance de transformer la société, de défendre les droits sociaux et d’améliorer les conditions de vie. Leurs revendications pour cette action allaient d’ailleurs dans ce sens : taxer massivement la richesse et réinvestir massivement dans le filet social, afin d’assurer des conditions de vie décentes pour toutes et tous et bannir les énergies fossiles d’ici 2030, autant en termes de production, de transformation, d’exportation que d’importation.
Un bilan climatique de la CAQ désastreux également dénoncé
Un peu plus tard dans la journée, le Regroupement des groupes de femmes de la Capitale- Nationale (RGF-CN) et le RÉPAC 03-12 ont aussi organisé un rassemblement au parc de la Francophonie. Ce rassemblement fût l’occasion d’écorcher le bilan du gouvernement de la CAQ en matière de justice sociale et climatique.
En refusant d’agir pour lutter contre la crise climatique et en contribuant au démantèlement de notre filet social, le gouvernement abandonne les populations appauvries et marginalisées qui ont peu de marge de manoeuvre pour faire face aux conséquences. « Par exemple, il devient beaucoup plus difficile, voire impossible, pour elles d’échapper aux vagues de chaleur, de faire face à l’augmentation du coût des aliments ou de trouver un nouveau logement lors d’inondations », a expliqué Naélie Bouchard-Sylvain, également du RÉPAC 03-12.