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COMMUNIQUÉ DE PRESSE –POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Programme d’aide aux ménages sans-logis Québec a encore besoin de mesures d’urgence Québec, le 13 mai 2006 - La Coalition régionale pour le droit au logement se réjouit de la décision prise hier par le Conseil de Ville de maintenir son programme d'aide aux ménages sans logis, intervention du provincial ou pas. « C’était définitivement la bonne décision à prendre » estime Véronique Laflamme, l’une des porte-parole de la Coalition, qui rappelle que l’organisme avait demandé à la Ville d’entreprendre des démarches en ce sens dès le mois de février. « Nous souhaitons maintenant que les représentations de la Ville auprès de la Ministre des affaires municipales et des régions, Nathalie Normandeau, portent fruit » enchaîne-t-elle. « Il est inadmissible que, pour la première fois en six ans, aucune mesure d'urgence ne soit prévue par le gouvernement québécois pour éviter que des familles et des individus ne demeurent sans logis le 1er juillet prochain dans les municipalités aux prises avec une pénurie de logements locatifs » a déclaré Mme Laflamme. Rappelons que les groupes communautaires de Québec, de concert avec le FRAPRU, font pression depuis plusieurs mois pour que le gouvernement du Québec revienne sur sa décision de ne pas financer de mesures d’urgences pour les ménages sans-logis cette année. Les groupes de défense du droit au logement de la région sont convaincus que plusieurs ménages se retrouveront en sérieuses difficultés. Il rappelle à cet égard qu'en juillet 2005, plus de 900 ménages avaient été déclarés admissibles à une aide financière d'urgence, parce qu’ils étaient sans logis. Au total, plus de 5000 familles et individus ont reçu une telle aide, sous forme de supplément au loyer, depuis le 1er juillet 2001. À Québec, l’an dernier, cinquante-cinq suppléments au loyers étaient disponibles et ont été accordés, cependant, «les besoins étaient supérieurs à ce qui a pu être comblés, faute de ressources» rappelle Mathieu Houle-Courcelles, l’autre porte-parole de la Coalition. En effet, au moins une dizaine de ménages ont été laissés à eux-mêmes. Rappelons que Québec a encore le taux général d'inoccupation de logement le plus bas de la province, soit 1,4 %. Une analyse plus serrée révèle que la pénurie touche particulièrement les grands logements et ceux dit « abordable s». Le taux d’inocupation des logements dits « abordable s» est de 0,9%, tandis que celui des « grands » logements est de 1,1% dans la grande ville et presque nul dans les quartiers centraux.