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Par Yvon Boisclair
Aux États-Unis, début XXe siècle, il y a eu la prohibition pour combattre l’alcool : pas de fabrication, transport, vente, importation, exportation de boissons alcoolisées. D’autres pays (Russie, Finlande, Nouvelle-Zélande) en ont fait autant plus tard. Mais… il y a toujours des alcooliques. Ensuite, on s’est attaqué à une autre dangerosité, le tabac. Avec plus de succès d’ailleurs : les fumeur·se·s sont rares et nos lieux publics ne sont plus envahis de boucane, grâce à d’excellentes publicités. Maintenant ? On essaie de faire la guerre aux populaires opioïdes ou autres produits semblables : morphine, fentanyl, « pot », stupéfiants, etc. Cependant, dans un même temps, on utilise allègrement des drogues légales (médicaments prescrits par des médecins), pour soigner les gens accros à la « dope » ou prisonniers des filets de la maladie mentale. Les Anglais sont plus logiques que nous en disant drug store pour désigner une pharmacie (littéralement, magasin de drogue). Or, les causes de troubles psychiatriques, ou de la consommation de stupéfiants relèvent des pensées, des émotions, des sentiments. Du chimique pour lutter contre un mal spirituel ? Hum… y aurait-il quelque chose qui cloche ? Ça prend plutôt des médecins spirituels, des psychothérapeutes. Au Québec, ils exercent majoritairement dans le privé, à des tarifs tellement exorbitants (120 $ à 180 $ pour cinquante minutes) que rares sont celles et ceux qui peuvent se les offrir. De plus, ces savantes personnes sont souvent limitées par le savoir académique qui peut comprimer l’essentiel : la vie intérieure pleinement vécue.
Je ne dis pas d’éliminer systématiquement les médicaments. Je dis d’aller plus loin. Heureusement pour nous, il y a les très efficaces groupes d’entraide, anonymes et bien autres, qui permettent de reprendre contact avec notre santé mentale. Accessibles à tous, empathiques, sans préjugés, pleins d’authenticité, avec une sécurité émotionnelle garantie, ils ne coûtent quasiment rien. Où les trouver ? Cherchez sur le net « Groupes anonymes Québec ».
« Rare est le bonheur, et il n’est jamais trop tard pour l’apprendre aux hommes. »
Massa Makan Diabaté