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(La rédaction) Les groupes de défense collective des droits de Québec et de Chaudière-Appalaches se sont rassemblés, le 25 février dernier, devant le ministère de l’Emploi et de la solidarité sociale pour répéter, une énième fois, l’urgence d’un réinvestissement dans leur secteur de l’action communautaire autonome. La manifestation s’est ensuite dirigée vers la rue des Parlementaires pour porter le message aux élu-e-s de l’Assemblée nationale.
Le secteur de la défense de droits (DCD) est une richesse collective pour le Québec, c’est un rempart contre la dégradation des droits et libertés, mais également des droits sociaux et économiques. Alors que la crise du logement, l’augmentation du coût de la vie, l’augmentation de l’itinérance, la dégradation des services publics placent de plus en plus de personnes, majoritairement des femmes, devant une dégradation rapide de leurs conditions de vie et de leurs droits, il est essentiel de soutenir adéquatement les groupes. « Les groupes de défense des droits ne font pas qu’accompagner les personnes et offrir de nombreux services à la population, ils prennent la parole pour celles et ceux qui n’ont pas voix au chapitre », explique Vania Wright-Larin du Regroupement d’éducation populaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches.
À l’instar du reste du réseau d’action communautaire, le secteur de la défense collective des droits souffre d’un sous-financement chronique. Malgré ce retard historique, les subventions des groupes ne sont pas indexées annuellementce qui les place dans une situation d’appauvrissement chronique. « Les conséquences sont là, on perd de l’expertise, on doit couper des postes, on coupe dans les activités et on n’arrive plus à répondre aux demandes d’aide qui sont en constante augmentation depuis plusieurs années », dénonce le porte-parole.
« On sait que la ministre Rouleau dispose des marges de manoeuvre budgétaires à l’intérieur du Plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire pour accorder un soutien d’urgence aux groupes de défense de droits, c’est vraiment de la mauvaise foi de sa part de faire fi de nos demandes », dénonce Cyane Topalović Tremblay du Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur.
« On se sent complètement abandonné·e·s par la ministre Rouleau ! Cette année, notre groupe s’est vu dans l’obligation de couper un poste. Ça affecte considérablement notre capacité à répondre aux demandes des résident·e·s de notre quartier et de maintenir nos activités régulières. Et ça, c’est sans compter les importants retards dans nos conditions de travail », poursuit-elle.
Les groupes demandent à la ministre Rouleau et au premier ministre Legault de mettre fin à ce mépris de la défense collective des droits et de débloquer des fonds d’urgence pour freiner l’appauvrissement des organismes de DCD. Ils demandent également à la ministre de prendre des mesures structurantes dans le budget de mars pour amorcer un vrai rattrapage dans notre financement à la mission.