- Accueil
- À Propos
- Journal l'Infobourg
- Campagnes
- Rue Saint-Jean
- Urgence d'occuper !
- 30 km/h dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste
- Rues partagées
- Patro Saint-Vincent-de-Paul
- Tourisme et Airbnb
- Coopérative d'habitation La Contrescarpe
- (Archives) Rues partagées : rue Sainte-Claire
- (Archives) Boucherie Bégin
- (Archives) Coopérative La face cachée
- (Archives) Défendons nos logements sociaux
- (Archives) Pédaler dans le quartier
- (Archives) Circulation de transit D'Aiguillon
- (Archives) Coop l'Escalier
- Nouvelles
- Soutien aux initiatives
- Documentation
Le FRAPRU visite les bureaux des ministres conservateurs
Une fleur pour le ministre from Comité populaire SJB on Vimeo.
(26 mars 2013) Des dizaines de membres du Front d’action populaire en réaménagement urbain ont visité ce matin les bureaux des ministres conservateurs Christian Paradis, Steven Blaney [photo] et Denis Lebel, situés respectivement à Thetford-Mines, Lévis et Roberval, à l’occasion de manifestations surprises. C’est pour réclamer que le gouvernement Harper annonce, de toute urgence, la prolongation des subventions versées aux locataires à très faible revenu qui demeurent dans 127 000 logements sociaux à travers le Québec que le FRAPRU a décidé d’organiser ces actions.
Le coordonnateur de l’organisme, François Saillant explique l’urgence de la situation : « La fin des subventions fédérales aux locataires à faible revenu n’est plus un danger lointain. Pour une partie des ménages, elle deviendra réalité d’ici un an ou deux ». Le FRAPRU déplore que le gouvernement conservateur soit jusqu’ici demeuré muet à ce sujet, notamment dans son budget du 21 mars. C’est en donnant l’exemple de coopératives d’habitation sous la responsabilité directe de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, l’agence fédérale en matière de logement, que le FRAPRU explique l’urgence de la situation. Sur les 16 300 logements coopératifs qui, au Québec, reçoivent toujours des subventions de la SCHL, 2 032, soit 12,5 %, les perdront dès 2014 et 2015. L’organisme estime que la situation est fort probablement la même du côté des Organismes sans but lucratif en habitation (OSBL). En ce qui a trait aux HLM, c’est sur les finances du Québec que la fin des subventions fédérales aura bientôt des effets qui seront mineurs au départ, mais qui augmenteront rapidement au fil des années. Le ministre responsable de l’habitation, Sylvain Gaudreault, évalue qu’à terme, la fin de la contribution fédérale aux logements sociaux existants créera un manque à gagner de 130 millions $ par année. Le FRAPRU se demande jusqu’à quand le gouvernement québécois acceptera de payer seul l’accroissement de sa facture sans essayer de la refiler, d’une manière ou d’une autre, aux locataires. Le FRAPRU donnera suite aux actions d’aujourd’hui, en organisant une manifestation nationale à Québec, le samedi 11 mai prochain.