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Par Fabien Abitbol Depuis peu, avec la collaboration d’une douzaine d’enfants de l’école Saint-Jean-Baptiste, la Quincaillerie Saint-Jean Baptiste s’est dotée d’une nouvelle murale, évoquant l’histoire du quartier. C’est Cassandre Bernier, la mère d’un élève, qui a chapeauté le travail. La murale de la rue Richelieu, derrière la quincaillerie, avait déjà sept ou huit ans d’âge, et commençait depuis un peu plus d’un an à attirer les graffiteurs. Michel Perron, le propriétaire, a donc décidé de prendre le taureau par les cornes et, comme pour l’ancienne murale quelque peu défraîchie, s’est tourné vers Jean Thivierge, le technicien en service de garde de l’école Saint-Jean Baptiste. C’est un peu par hasard que Cassandre Bernier s’est retrouvée embarquée dans cette histoire. Elle explique à L’Infobourg qu’elle est venue un soir récupérer son fils et que son accoutrement a surpris M. Thivierge : elle revenait d’un travail artistique en Basse-Ville et n’avait pas trouvé le temps de se changer. Mme Bernier, qui étudie à l’Université Laval dans le but d’enseigner les arts plastiques au primaire et au secondaire, n’a pas tardé à entrer dans le projet avec l’école et la Quincaillerie. C’est une expérience originale pour elle, après les deux murales auxquelles elle avait collaboré pour des HLM et une autre comme projet de réinsertion au centre Jacques-Cartier. La voilà donc embarquée dans le cadre des « mercredis PM » de l’école à apprendre les rudiments aux enfants, et à voir qui était motivé. Mais il y avait trop d’enfants intéressés, et elle a été contrainte de ne conserver que ceux de 9 à 11 ans, ce qui déjà arrivait à un groupe de douze (dix filles et deux garçons). Trois semaines de croquis ont été nécessaires, avec les enfants, puis il a fallu faire un choix, une synthèse, parce que, explique-t-elle, ils avaient trop d’idées et voulaient tout mettre. Après avoir repeint le mur en blanc et y avoir projeté l’esquisse (vers la mi-septembre), il a fallu compter cinq mercredis de travail (de 13 h à 15 h) et un temps plutôt clément, et la murale était presque achevée le 11 novembre. Les finitions, notamment en hauteur, ont été réalisées par celle qui compte bien, un jour, en faire son métier. -- Note : pour ne désavantager aucun enfant, les photos présentent les enfants de dos, ou ne présentent que la murale (cliquez ici pour voir les autres photos).