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Par Valérie Lapierre (*) Depuis plusieurs mois, des mouvements dénoncent les conséquences des politiques d’austérité du gouvernement libéral provincial et proposent des solutions. On entend déjà certains septiques crier « Alerte au déficit! » et dire que nous n’avons pas les moyens de faire autrement. Mais nous les invitons à se renseigner sur les solutions fiscales réalistes et progressistes proposées par la Coalition opposée à la privatisation et à la tarification des services publics. Penchons-nous un peu sur l’une de ces solutions fiscales: une assurance médicament 100 % publique. Déjà en 1966, l’idée d’inclure les médicaments à l’assurance-maladie était discutée à la Commission Castonguay-Nepveu. Après toutes ces années, la question demeure d’actualité. Il faut savoir que dans un rapport produit en 2015, le Commissaire à la santé et au bien être a écrit que « le gouvernement ne peut faire abstraction des arguments en faveur d’une couverture publique universelle des médicaments ». Jusqu’à maintenant, plus de 6 000 personnes ont participé à une campagne citoyenne de lettre aux députés, initiée par la Coalition solidarité santé, qui fait la promotion de cette option. Une pétition circule aussi sur les réseaux sociaux. Un milliards $ d’économies Selon le document 10 milliards $ de solutions, disponible sur le site web nonauxhausses.org de la Coalition Main rouge, la mise en place d’une assurance médicament entièrement publique permettrait de remettre 1 milliard $ dans les coffres de l’État, tout en facilitant l’accès aux médicaments à des coûts plus raisonnables pour tous. Comment? En ce moment, le gouvernement contrôle 43 % des achats de médicaments dans la province, en reprenant le contrôle à 100 %, l’état augmenterait énormément son pouvoir de négociation avec les entreprises pharmaceutiques. Actuellement, « le Québec est celui qui paie le plus cher au monde pour ses médicaments, tout juste derrière la Suisse ». Nos médicaments nous coûtent 30 % de plus que dans la moyenne des autres pays développés », selon les recherches de la Coalition. Dans les pays développés, les provinces canadiennes sont le seul endroit avec un système de santé et services sociaux publics mais sans assurance médicament entièrement publique. Tout cela fait en sorte qu’en ce moment, 12 % de la population ne peut payer ses ordonnances, faute de moyens, et que deux personnes différentes peuvent sortir d’une pharmacie avec une facture différente pour un même médicament. En effet, les honoraires des pharmaciens et des pharmaciennes, qui sont fixes au public, ne le sont pas au privé ce qui a pour conséquence que les assurés des régimes privés peuvent payer jusqu’à 80 % plus cher que les personnes assurées avec le gouvernement. Pour plus de renseignements sur cette solution fiscale, vous pouvez aussi visionner une vidéo intitulée « Priorité assurance médicaments entièrement publique – Il est temps d’agir », disponible sur le web, ou consulter le site de la Coalition solidarité santé (www.cssante.com). (*) pour l’équipe du ROC 03 == Extrait du numéro de mai 2016 du journal l'Infobourg