- Accueil
- À Propos
- Journal l'Infobourg
- Campagnes
- Rue Saint-Jean
- Urgence d'occuper !
- 30 km/h dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste
- Rues partagées
- Patro Saint-Vincent-de-Paul
- Tourisme et Airbnb
- Coopérative d'habitation La Contrescarpe
- (Archives) Rues partagées : rue Sainte-Claire
- (Archives) Boucherie Bégin
- (Archives) Coopérative La face cachée
- (Archives) Défendons nos logements sociaux
- (Archives) Pédaler dans le quartier
- (Archives) Circulation de transit D'Aiguillon
- (Archives) Coop l'Escalier
- Nouvelles
- Soutien aux initiatives
- Documentation
(La rédaction) Des locataires se sont mobilisés à Québec et à Montréal le 13 juin dernier contre l’introduction d’un dépôt de garantie lors de la location de logement. Mobilisé par le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), les protestataires pressent le ministre Martin Coiteux de se positionner contre toute forme de légalisation du dépôt de garantie. Dans la capitale, les protestataires ont tenu à « péter la balloune » de la CORPIQ (représentée par une clown !) Obstacle majeur à l’accès au logement Légaliser le dépôt de garantie aux locataires serait une atteinte grave au droit au logement, particulièrement pour les ménages à faible revenu. « Les locataires sont déjà pris à la gorge par les hausses de loyer et doivent couper dans leurs autres besoins de base. Leur imposer un fardeau financier supplémentaire qui pourrait équivaloir à un, deux ou trois mois de loyer serait abusif et inhumain », explique Isabelle Monast-Landriault, porte-parole du RCLALQ. Le RCLALQ rappelle que dans les pays où le dépôt de garantie est légal, il est la principale source de conflits entre propriétaires et locataires. Il est donc facilement prévisible que le dépôt de garantie viendra embourber la Régie du logement de milliers de causes supplémentaires. « Si l’objectif de monsieur Coiteux est de rendre la Régie du logement plus efficace, le dépôt de garantie serait un faux pas, car le Tribunal serait envahi de demandes de locataires souhaitant récupérer leur argent en fin de bail, comme ça se passe ailleurs dans le monde », avertit Mme Monast-Landriault. == Extrait du numéro de juillet 2016 du journal l'Infobourg