Par Fabien Abitbol Diverses fresques ont fleuri cet été dans le quartier. Au moins trois pour l'instant, dont deux à moins de deux-cents mètres l'une de l'autre... « Faut bien garder un peu de mystère dans cette ville » : c'est ainsi que Phelipe Soldevila répond à la question de savoir pourquoi, une fois de plus, on voit des chiens sur la murale d'angle qu'il a réalisée au sein du petit parc à jeux jeux derrière l'école Saint-Jean-Baptiste, côté d'Aiguillon. Bien que révélé au monde entier voici deux ans lorsque Apple lançait son iPhone 6, l'artiste-muraliste du quartier conserve pour lui ses recettes. De son côté, Cassandre Bernier, qui poursuit ses études à l'Université Laval dans le but d'enseigner les arts plastiques, s'est de nouveau attaquée au bâtiment de la Quincaillerie Saint-Jean-Baptiste. Après avoir travaillé l'an passé avec des élèves de l'école (sur le mur arrière rue Richelieu), elle s'est mise à l'ouvrage cette fois sur la rue Sutherland. Des dessins couleur ocre et sépia du plus bel effet pour rendre hommage au quartier, à son histoire, et aussi à son caractère plus anecdotique: la famille Dorval, du pompier au quincailler. Au total cinq grands panneaux et la porte. Un travail entamé le 21 juillet au soir et achevé après la rentrée des classes, car il fait bien aussi prendre un peu de vacances en été. === Extrait du numéro d'automne 2016 du journal l'Infobourg