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(La rédaction) François Saillant, qui a été pendant près de 38 ans coordonnateur du Front d’action populaire en réaménagement urbain, a pris sa retraite du FRAPRU le 22 décembre dernier. C’est donc Marie-José Corriveau et Véronique Laflamme, qui étaient déjà à son emploi, qui occuperont respectivement les postes de coordonnatrice et de principale porte-parole de l’organisme. Véronique Laflamme a déjà occupé un poste au sein du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste. Natif de la ville de Québec et diplômé en journalisme et information de l’Université Laval, François Saillant a commencé à travailler au FRAPRU en mars 1979, cinq mois après la création de l’organisme. À ce moment, sa principale préoccupation était de lutter contre les effets négatifs du réaménagement urbain qui, à coups de démolitions et de hausses de loyer dues aux programmes de rénovation domiciliaire, chassait les populations à faible revenu de leur logement et de leur quartier. Selon M. Saillant, « le maintien de la population à faible revenu dans les quartiers centraux et la préservation du parc de logements à bas loyer qui étaient les préoccupations centrales du FRAPRU à ses débuts demeurent encore aujourd’hui d’actualité ». Notons les controverses répétées sur la gentrification de plusieurs quartiers, la poursuite de la conversion de logements locatifs en condominiums, des phénomènes plus récents comme Airbnb et d’autres formes de location temporaire. Des droits bafoués François Saillant qui a, à trois reprises, représenté son organisme lors de la comparution du Canada et des provinces devant le Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU, à Genève, se dit « scandalisé qu’après tant de réprimandes de la part de ce comité onusien, le logement ne soit pas encore considéré officiellement comme un droit au Canada et au Québec ». Il est furieux que « les deux gouvernements viennent de terminer des consultations sur la question du logement, sans avoir évoqué ce droit et la nécessité de tout mettre en œuvre pour qu’il devienne une réalité pour toutes et pour tous ». Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste salue ce camarade de lutte pour son travail acharné et le remercie chaudement pour toutes ses années de militance pour le droit au logement.