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C’est ce soir que le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste déposera officiellement au Conseil d'arrondissement de La Cité-Limoilou une pétition comportant 655 noms et portant sur l’avenir de l’ancienne boucherie Bégin. Lancée en avril dernier, cette pétition demande la seule option envisageable : c’est-à-dire l’expropriation pure et simple du propriétaire de cet édifice abandonné depuis 2012 pour permettre un projet de logement social.
Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste est d’avis que le projet de loi 122, sanctionné le 16 juin dernier, comporte une lacune majeure en ce qui concerne le pouvoir d’expropriation des propriétaires délinquants, tel le propriétaire de l’ancienne boucherie Bégin.
Cependant, malgré la possibilité de discussions entre des ministres concernés du gouvernement actuel et la Ville de Québec afin de trouver une solution législative et une possibilité d’inclusion « de l’oubli » dans une loi omnibus à l’automne, Marie-Ève Duchesne, permanente du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste est loin d’être convaincue et rappelle qu’il n’y a toujours pas de garantie de la part du gouvernement. Dans ce sens, le groupe est d’avis qu’il demeure d’autres options pour régler ce dossier.
La Ville peut exproprier un édifice (même s’il est inoccupé) si celui-ci représente des risques pour la santé et la sécurité de la population. Mme Duchesne comprend la difficulté de faire la preuve pour la Ville. Cependant, le groupe est convaincu que l’état du bâtiment, les odeurs et la présence de vermine sont des raisons de santé et de sécurité pour la population.
De plus, le projet de loi 122 comprendrait des mesures qui obligeraient les municipalités à se doter d’une politique de participation publique si elle désire abolir les référendums. Vincent Baillargeon, également permanent du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste ajoute : « la pétition déposée par notre comité s’inscrit dans une démarche de consultation de la population ». La Ville se doit d’écouter les gens et d’entreprendre les démarches administratives pour voir un projet de logement social se réaliser rapidement une fois l’expropriation réussie ».
Le Comité populaire souhaite rappeler qu’il y a 1 865 ménages dans le quartier Saint-Jean-Baptiste qui ont ce que le gouvernement fédéral appelle un besoin impérieux de logement (c’est-à-dire qui consacrent plus de 30 % de leurs revenus au loyer).
Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste demande à la Ville de ne plus attendre les promesses du gouvernement du Québec et d’utiliser toutes les options mises à sa disposition pour enfin régler le problème qui dure depuis plus de 5 ans.