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Par Marie-Ève Duchesne Dessin en fond d'image : Marc Boutin Montage du visuel : Matthias Coquereau Le 13 juin 2016, le Comité populaire déposait officiellement dans les coffres de la Ville un deuxième projet de rue partagée impliquant la rue des Zouaves, du Marché-Berthelot et De La Chevrotière. Un projet visant à rendre l’espace plus convivial, plus humain et plus sécuritaire pour les personnes utilisatrices des transports actifs et pour les résidents et résidentes du quartier. Or, depuis le début de ce projet appuyé par plusieurs organisations du quartier, silence total de la part de la Ville de Québec. À l’approche des élections municipales, le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste souhaite augmenter la pression pour que cet aménagement ne dorme pas trop longtemps. Petit rappel de ce qu’est une rue partagée Le terme le dit, une rue dite partagée est une rue où il y a un respect des différents usagers et usagères. Les premières expériences de rues partagées ont eu lieu aux Pays-Bas dans les années 1970, où on les désigne sous l’appellation de woonerf (cour urbaine). La rue partagée est vue comme un espace public où les piétons, piétonnes et cyclistes ont autant de droits que les véhicules motorisés (certains oseront même revendiquer la place des chats dans ces espaces conviviaux). La priorité n’est donc accordée à personne et un respect mutuel doit s’instaurer pour assurer la sécurité de tous et toutes. Aussi, la limite de vitesse est abaissée à 20km/h. Finalement, afin de favoriser le ralentissement des véhicules motorisés et de rendre la rue plus agréable et sécuritaire pour les piétons et les piétonnes, une rue partagée nécessite un aménagement adéquat. Divers aménagements paysagers sont possibles (éclairage plus bas, installation de plantes et arbres, marquage différent de la chaussée, etc.) Un premier projet pilote de rue partagée a été réalisé dans Saint- Jean-Baptiste, il s’agit de la rue Sainte-Claire, entre l’ascenseur du faubourg et la rue Saint-Jean. Ce projet, imaginé et revendiqué par le comité Aménagement du Comité populaire en 2005 a été repris par la Ville de Québec, présenté et amendé en consultation publique et finalement réalisé en 2012-2013, pour être inauguré en octobre 2013. Une campagne de visibilité et des appuis recherchés Pendant l’été, il sera possible d’observer un peu partout dans le quartier des affiches et des panneaux affirmant l’appui pour ce deuxième projet. Une pétition est aussi disponible dans les locaux du Comité populaire et au Vestiaire du Faubourg. Il est aussi possible de se procurer l’une des affichettes au même endroit si vous souhaitez afficher votre appui. Cette campagne vise à donner le plus de visibilité possible au projet. Le Compop souhaite, par la même occasion, en faire l’un des enjeux de la prochaine campagne électorale municipale qui aura lieu à l’automne.