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Par Marie-Ève Duchesne C’est du 22 au 25 mars prochain qu’aura lieu la deuxième édition du Festival contre le racisme de Québec, un festival qui dresse un bilan positif de sa première édition réalisée en février 2017. C’est lors d’une soirée au bar Le Sacrilège, le 17 février dernier, que fut lancée officiellement sa programmation. Au menu : trois soirées musicales, une manifestation familiale et des nouveautés telles qu’une demi-journée d’ateliers touchant au racisme. Le tout se déroulant majoritairement dans une salle ouverte aux familles et, si l’objectif de financement du festival est atteint, de façon complètement gratuite. Plus que jamais, le racisme systémique fait ses ravages Pour le comité organisateur du festival, il est facile de montrer le racisme du bout du doigt, dans un « face-à-face » entre deux personnes alors que le racisme systémique continue de faire ses ravages de manière beaucoup plus insidieuse. En ce sens, le racisme est un système de relations sociales qui, par sa connexion avec d’autre structures sociales (pensons à l’État, à l’économie, à la vie citoyenne, à l’éducation, au travail, etc.), fait partie de la société dans laquelle nous vivons. Nicolas Villamarin, porte-parole du Festival contre le racisme, en cite un exemple : « Si on regarde le Québec dans le monde, ou les structures qui font le lien entre le Québec et l'économie mondiale, on remarque que les secteurs d'activités économiques jugés de "moindre" valeur sont occupés par une force de travail étrangère, immigrante, racisée ou précarisée. En effet, de nombreuses études montrent comment, au sein du Canada et à Québec même (pensons à l'Île d'Orléans), la précarité du travail est une réalité des travailleurs migrants temporaires et d'une certaine proportion de la population permanente qu'on finit par raciser. Ce type de violence par le travail n'est qu'un exemple parmi d'autres. Il faut aussi dénoncer les conditions de vie de ces personnes, la pauvreté, le profilage racial, la sous-représentation dans les postes de pouvoir ou dans les médias, la discrimination dans la recherche de logement, et on en passe. » Une suite logique de la première édition La deuxième édition du festival se veut en continuité avec la première. Rappelons que cette idée de festival est née d’un profond malaise : que ce soit les femmes autochtones, la communauté musulmane ou les personnes réfugiées syriennes, les victimes de préjugés et de discrimination religieuse, culturelle ou raciale se multiplient autour de nous. Pour le comité organisateur, ne rien faire devant ces injustices équivaut à les endosser. D’autres projets ont aussi eu lieu pendant la dernière année afin de créer des liens et des espaces de rencontres, comme un tournoi de soccer en juillet dernier.